Voici la découverte du site Classequine par une interview de son fondateur
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Bruno Faour, je suis le fondateur de la société Classequine. A 29 ans et après avoir travaillé plusieurs années dans la fonction commerciale dans des grands groupes internationaux en région Parisienne, j’ai décidé de tout laisser tomber pour créer ma propre société dans un domaine radicalement différent de ce que je faisais avant : celui des chevaux. Et qui plus est, dans une région terre de cheval : la Camargue (Nîmes pour être exact).
Mais je ne suis pas seul dans cette aventure, il y a également Pauline Cantet, vétérinaire équin, Directrice Générale de la société, propriétaire d’une jument et avant tout ma conjointe dans la vie privée.
Quel est le concept ?
Notre concept est assez inédit et novateur car il est basé sur un marché qui n’existe pas aujourd’hui. Il n’y a pas de sociétés qui proposent un tel service. Tout est donc à créer. Mais que propose t-on ?
Nous accompagnons et formons les propriétaires de chevaux aux premiers soins grâce à un réseau national de vétérinaires partenaires. Pour faire simple, nous répondons à des problématiques très concrètes comme apprendre à administrer un médicament à son cheval, soigner une plaie, reconnaître une urgence et savoir réagir, savoir quand appeler le vétérinaire et gérer l’après passage de celui-ci etc.
Concrètement, il s’agit de stages de 3h avec un module théorique d’une heure et un atelier pratique de deux heures où les personnes peuvent participer avec leur cheval. Par groupe de 10 personnes, un vétérinaire équin les encadre afin de leur transmettre les bons gestes et répondre à leurs questions dans un cadre détendu et convivial. Ces stages ont lieu partout en France dans des écuries partenaires.
Comment l’idée de ce concept vous est-elle venue ?
L’idée est venue de ma conjointe, vétérinaire, qui depuis de nombreuses années s’est rendue compte que les propriétaires de chevaux étaient très demandeur de conseils relatifs aux soins de leur animal préféré. Voici un cas tout simple : le vétérinaire vient de soigner le cheval d’une personne, celle-ci doit maintenant changer plusieurs fois par semaine un pansement suite à une plaie profonde. Qui va s’en charger à votre avis ? Ou un autre cas : le cheval est en colique, il faut lui administrer son antispasmodique par voie intramusculaire, pareil qui va s’en occuper ?
Face à un petit bobo ou à un cas plus grave, certaines personnes hésitent à appeler leur vétérinaire ou préfèrent demander à leur entourage pour trouver une solution.
Il suffit de regarder sur internet le nombre de forums qui existe où on trouve un peu tout et n’importe quoi. Les gens essayent quelques fois de trouver des réponses à leur problème, mais la qualité de l’information n’est pas toujours au rendez-vous.
C’est pourquoi, notre ambition est de pouvoir transmettre de l’information accessible, construite et présentée par un professionnel du métier : les vétérinaires équins.
Pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement de votre site ?
Nous avons essayé de créer un site simple d’utilisation avec des informations claires et avec des illustrations agréables visuellement.
Le fonctionnement est assez simple, les personnes vont sur notre site où elles peuvent retrouver le programme détaillé de nos 4 formations (gestion des urgences, soins des plaies, administrer un médicament, guide pratique de l’entretien du cheval).
Nous avons une carte de France avec toutes les écuries partenaires. Les visiteurs peuvent cliquer sur l’écurie la plus proche de chez elles puis s’inscrire à une formation souhaitée en fonction des dates et places restantes. Notre réseau d’écuries s’accroît de semaine en semaine.
Nous invitons d’ailleurs vivement les personnes à en parler à leurs amis du monde équin et au responsable de l’écurie car c’est grâce à eux que notre réseau se développe.
Ma matiné de test des formations classequine
Aliénor
One Reply to “Classequine, kesako ?”